Dans ce monde qui court, qui fait du bruit, qui exige toujours plus, j’ai senti le besoin de ralentir.
De poser mes valises intérieures, de faire silence.
Pas un silence vide mais un silence habité.
Habité par une Présence.
Parce qu’on n’entend pas Dieu dans la précipitation.
On le perçoit dans le calme.
On le reconnaît dans l’intime.
On le goûte dans la paix.
« Restez en silence et sachez que Je suis Dieu, Je domine sur les nations, Je domine sur la terre »
— Psaume 46,11
Ce matin, j’ai éteint le téléphone, j’ai fermé les réseaux, j’ai ouvert mon cœur.
Je n’ai pas beaucoup parlé.
Mais j’ai écouté.
Et j’ai compris que parfois, le Seigneur ne crie pas pour se faire entendre.
Il chuchote.
Et ce chuchotement, c’est un souffle de vie.
Un rappel doux : Je suis là.
Prière
Seigneur, apprends moi à ralentir,
à ne pas courir après ce que le monde me vend, mais à désirer ce que Toi, Tu veux m’offrir.
Je veux T’écouter.
Même quand Tu parles doucement.

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